Pour une vraie politique fiscale de la PME française

Les PME et TPE qui représentent 60% des emplois et réalisent plus de la moitié de la valeur ajoutée de notre économie sont souvent délaissées au profit des grands groupes. La croissance de demain ne se fera pourtant pas sans elles.

"Les acteurs économiques ne sont pas des robots. Ils anticipent, s'adaptent, réagissent" déclare Xavier Caitucoli dans le journal les Echos, critiquant par la même la politique inefficace d'inertie du gouvernement qui consiste à définir des grandes lignes sans approfondir les choses.

"L'économie repose sur la confiance. L'entrepreneur a besoin d'avoir confiance en l'avenir pour aller de l'avant, embaucher, investir" poursuit-il. C'est pourquoi il est très sensible à la sécurité règlementaire et fiscale, très défaillante jusqu'à présent. Par exemple, il y a eu 11 réformes en vingt ans du crédit impôt recherche, 10 retouches de l'impôt sur les sociétés entre 1990 et 2000, 350 dispositions rétroactives votées depuis 1982. Aussi, 20% du Code Général des Impôts changeait chaque année selon le rapport Fouquet de juin 2008. Il faut donc plus de stabilité fiscale en laissant les entreprises travailler en fixant des règles simples et stables.

"Pour sortir de la crise, il faut agir à la racine de l'économie : les PME et TPE" finit Caitucoli.