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Les accros de l'Economie et de la Finance...
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Les accros de l'Economie et de la Finance...
11 février 2012

Deux visions différentes de la relance

relance

La gauche et la droite ont deux visions bien différentes du type de relance à mettre en place pour la France : une relance macroéconomique de la demande pour la première, une relance microéconomique de l'offre pour la seconde. La gauche s'appuie sur une substitution de la CSG aux cotisations sociales et la droite sur une modération salariale.

Depuis cinq ans, depuis que Nicolas Sarkozy est au pouvoir, une politique microéconomique de l'offre a été mise en place qui vise à soutenir les PME innovantes, le travail en réseau, la recherche... A titre d'exemples, il y a eu la création du FSI ( Fonds Statégique d'Investissement), le rôle accru d'Oséo, le grand emprunt, le renforcement du crédit impôt recherche, les pôles de compétitivité, la réforme des universités...

Cependant une politique macroéconomique de la demande a aussi été mise en place. A titre d'exemples, il y a eu le soutien au crédit, à la demande de logements, l'exonération de charges et d'impôts sur le revenu des heures supplémanetaires, la TVA à taux réduits, la prime à la casse, la monétisation des RTT, le déblocage de la participation, les primes exonérées de charge...

Or, "l'insuffisance de l'offre de l'économie française condamne la politique de soutien à la demande mise en oeuvre depuis cinq ans", écrivent Patrick Arthus et Jean-Christophe Caffet pour "Les Echos". L'appareil productif est en effet incapable de satisfaire la demande intérieure. Ainsi, les politiques de soutien à la demande en France sont donc clairement une impasse.

"Il nous semble donc qu'avant de stimuler la demande, il faille surtout soutenir l'offre" poursuivent les deux grands économistes. C'est à dire développer la capacité de production de l'économie française.

Il faut donc une politique macroéconomique de l'offre comme en Allemagne ou au Royaume-Uni qui réside essentiellement dans la modération salariale pour améliorer la profitablilité et la compétitivité.

Il s'agit de réformes fiscales conduisant à réduire les charges sociales patronales et à augmenter la taxation de la consommation (TVA), à abaisser certains revenus de remplacement (indemnisations chômage, minimas sociaux...) pour inciter au retout à l'emploi.

Evidemment, les partis de gauche n'approuvent pas ce type de politique.

 

 

 

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